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Alphonse Boudard

QUIERS-SUR-BEZONDE

Catégorie : Littérature

Genre : Homme

Naissance : 1925

Décès : 2000

Epoque : Contemporain

Romancier et scénariste français

Fils d’un inconnu et d’une mère prostituée qui peine à s’en occuper, l’enfant est envoyé à Quiers-sur-Bezonde où il est élevé par des paysans à la Dezonnière (route de Boiscommun), jusqu’à ses sept ans. De retour à Paris, c’est sa grand-mère qui prend soin de lui, lui faisant découvrir la vie parisienne de l’entre-deux guerres. Adolescent, voyant la France envahie par l’Allemagne nazie, il s’engage dans la Résistance et rejoint un maquis dans le centre de la France. Son service au sein des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) puis des commandos de France lui valent la Croix de guerre. Après la victoire, Boudard sombre progressivement dans la délinquance. Entre ses séjours en prison et au sanatorium pour soigner sa tuberculose, il vit de petits boulots. Incarcéré, il s’essaie à la littérature le soir dans sa cellule à la lueur d’une bougie, s’inspirant de sa vie, écrivant dans une langue argotique et populaire. Dans les années 1970, il publie plusieurs romans comme l’Hôpital (1972) ou Les Combattants du petit bonheur (1977). à trente-trois ans, il décide de se consacrer exclusivement à l’écriture. La plupart de ses romans ont des allures autobiographiques. Il écrit sous un prête-nom, pour ne pas choquer et éviter d’être condamné par la justice, peignant le tableau de son Paris des années 1940, où grouillent gangsters, proxénètes et escrocs. Sous le nom de Laurent Savani, il écrit un roman érotique, Les Grandes Ardeurs, publié en 1958 qui lui vaut un supplément de prison ! Certaines de ses œuvres sont adaptées au cinéma et il a lui-même travaillé sur les scénarios de nombreux films policiers et de gangsters. Il écrit pour Jean Gabin et même pour la télévision avec une série intitulée Les Grands Criminels. En 1967, il se voit confier l’écriture d’un film avec Jean Gabin et Louis de Funès, Le Tatoué, mais les acteurs ne cessent de vouloir modifier son scénario et obligent Boudard à abandonner le projet au profit du réalisateur Denys de La Patellière. En 1995, il est venu en mairie de Quiers-sur-Bezonde demander l’adresse de son habitation d’enfance, il est reparti l’air grave. Il meurt à Nice au début de l’année 2000 des suites d’une maladie cardiaque. Jusqu’au bout, il a mené sa vie comme il l’entendait.

Pour en savoir plus

> https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Boudard

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