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Henri Gaudier-Brzeska

SAINT-JEAN-DE-BRAYE

Catégorie : Arts

Genre : Homme

Naissance : 1891

Décès : 1915

Epoque : XIXe siècle

Jeune artiste, sculpteur de génie

Henri Gaudier, dit Gaudier-Brzeska, né en 1881 à Saint-Jean de Braye et mort au front en 1915, a participé au renouveau de la sculpture au début du XXe siècle. Installé en Angleterre entre 1911 et 1914, sa participation active à partir de 1913 au Vorticisme, variante du Futurisme, l’érige en figure marquante de ce mouvement artistique d’avant-garde britannique. Fils d’un menuisier-charpentier, Henri Gaudier montre des dispositions très tôt pour le dessin. Excellent élève, après l’école primaire supérieure d’Orléans, à 16 ans, il obtient une bourse durant deux ans pour suivre une formation commerciale en Angleterre, puis en Allemagne. Il commence à dessiner paysages, animaux, portraits, monuments… En 1910, après avoir arrêté ses études, il retourne en France, à Paris, où il fait des travaux de secrétariat et de traduction chez Armand Colin, et côtoie la jeunesse anarchiste et bohème du quartier latin. Il fréquente assidûment la bibliothèque Sainte-Geneviève, où il rencontre Sophie Brzeska, polonaise de 20 ans son aînée. Ses nombreuses lectures en matière de philosophie et d’art l’aident à définir ses propres conceptions : il prend conscience de l’importance de la sculpture, son mode d’expression de prédilection à laquelle il va se consacrer. En 1911, il refuse de faire son service militaire et s’enfuit en Angleterre, où Sophie Brzeska le rejoint, et où ils se font passer pour frère et sœur. Malgré les difficultés matérielles, il poursuit sa vocation. Au printemps 1912, il rencontre des amateurs d’art chez le libraire Dan Rider qui a accepté de l’exposer, ce qui lui permet de publier ses premiers dessins dans la revue Rhythm. En juillet 1913, il participe pour la première fois à une exposition et présente ses sculptures au sixième salon de l’Allied Artists’ Association, qui attirent l’attention de la critique au côté des sculpteurs Epstein et Brancusi, et lui valent la reconnaissance de la presse. Il y rencontre également le poète, musicien et critique américain Ezra Pound, qui deviendra son ami, et avec qui il fondera en 1914 le mouvement vorticiste en compagnie de Wyndham Lewis. Il devient, en trois années d’une prodigieuse activité, l’un des premiers sculpteurs modernes et signe ses œuvres « Gaudier-Breska » en ajoutant à son nom celui de sa compagne. Antimilitariste jusqu’à être considéré comme déserteur, il finit cependant par s’engager en 1914 et se signale par son patriotisme et sa bravoure. Il meurt d’une balle en pleine tête le 5 juin 1915 à Neuville Saint-Vaast, dans l’Artois. Il a 23 ans. Il laisse derrière lui plusieurs milliers de dessins et plus de 80 sculptures dont la plupart figurent aux collections des grands musées du monde, à Londres, Cambridge, Chicago, New-York, au musée National d’Art Moderne à Paris, et également au Musée des Beaux-Arts d’Orléans.

Pour en savoir plus

> https://www.archives-loiret.fr/vie-culturelle-2/documents-du-mois/gaudier-brzeska-un-artiste-loiretain-mort-au-front-il-y-a-cent-ans

> https://www.culture.gouv.fr/regions/drac-centre-val-de-loire/actualites-regionales/actualites-a-la-une/dans-les-pas-de-henri-gaudier-brzeska

> https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Gaudier-Brzeska

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