Catégorie : Sciences
Genre : Homme
Naissance : 1722
Décès : 1794
Epoque : Lumières
Médecin, fondateur du Bureau des Consultations gratuites de médecine et de jurisprudence.
Antoine Petit est né le 22 juillet 1722 à Orléans. Il y reçoit, au Collège des Jésuites, une éducation très soignée. Il va étudier la chirurgie à Paris et est bientôt en état de se livrer à l’enseignement et de faire des leçons d’anatomie, de chirurgie et d’accouchement. Il est reçu docteur régent (professeur) à la Faculté de médecine de Paris en 1746. Son habileté à poser des diagnostics sur des maladies et sa sûreté à le faire, font qu’il est reconnu comme le plus habile des médecins de son temps.C’est pourquoi son cabinet dédié aux consultations ne désemplit pas. Les patients viennent de toute la France et même parfois d’Europe pour le voir et profiter de ses conseils. Il amasse alors une fortune considérable. N’ayant pas, avec son épouse de descendants, il en consacre une bonne partie à la création d’établissements utiles. Il fonde ainsi à la Faculté de Paris une chaire d’anatomie et une de chirurgie. Les professeurs qui y siègent, choisis dans la Faculté et nommés par elle, doivent se livrer à l’enseignement pendant dix ans, et céder ensuite la place à de jeunes confrères. À Paris, il devient professeur d’anatomie au Jardin du Roi (devenu par la suite le Muséum national d’histoire naturelle). à Orléans, Antoine Petit emploie plus de cent mille livres à une fondation ayant pour but la nomination de quatre médecins et de deux chirurgiens, chargés de donner des soins aux malades indigents de la ville, et, les jours de marché, des consultations à ceux de la campagne dans un édifice construit à cet effet. Deux avocats et un procureur, ayant aussi des appointements fixes, remplissent à des jours marqués, leur ministère auprès des pauvres qui viennent le réclamer. Après le décès de sa mère, il quitte Fontenay-aux-Roses pour se fixer à Olivet dans le Loiret où il meurt le 21 octobre 1794. Peu de temps après la publication de ses Mémoires, Cora Pearl tombe gravement malade et meurt oubliée en 1886.
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