
Alexandre Besredka
BEAUGENCY
Descriptif

Catégorie : Sciences
Genre : Homme
Naissance : 1870
Décès : 1940
Epoque : Contemporain

Médecin et biologiste russe dont les découvertes font la médecine d’aujourd’hui
Alexandre Besredka a tout appris de son premier mentor, le biologiste Elie Metchnikoff, Prix Nobel 1908, à la faculté des sciences d’Odessa en actuelle Ukraine. En 1893, ils partent tous les deux en France. Alexandre y passe ses examens de médecine et entre immédiatement à l’Institut Pasteur où il fera sa carrière entière, en reprenant la direction en 1916. Il est mobilisé en tant que médecin de guerre en 1914, et dirige le laboratoire de bactériologie de Verdun, puis de Bar-le-Duc. Après la guerre, il est le premier à démontrer les effets de la désensibilisation visant les cas d’allergie. Connue sous le nom de « méthode Besredka », elle consiste à injecter de petites doses de produit allergisant de façon répétée, insuffisante pour déclencher une allergie mais assez pour que le corps de l’individu s’habitue progressivement. Ses travaux ont aussi porté sur différentes sortes de maladies microbiennes et virales, les vaccinations intradermiques et cutanées. Ses découvertes ont servi à mettre au point les méthodes de prévention et de soins utilisées aujourd’hui dans la lutte contre les nouvelles maladies. En 1922, la société médicale russe « O.Z.E. », une association pour la protection de la santé de la population juive, est obligée de quitter la Russie et s’installe à Berlin. En 1923, ils créent une fédération internationale, appelée UNION-OSE, dont Albert Einstein devient président d’honneur, et firent appel à Alexandre Besredka en tant que membre du comité. Après l’arrivée d’Hitler au pouvoir et le départ d’Einstein aux Etats-Unis, Besredka devient président. Il oriente alors son action vers la recherche de débouchés pour les médecins chassés par la guerre. Il est, parmi d’autres médecins russes émigrés, à l’origine de la création d’une médecine préventive infantile pour les familles émigrées juives confié à l’OSE après la « Nuit de Cristal », qui permit de sauver de nombreux enfants. Épuisé par le travail, il se retire durant l’été 1939 à Beaugency où il tente de reprendre des forces, mais doit retourner à Paris, très affaibli, où il meurt en octobre 1940.
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